C'EST LE RÉVEIL QUI NOUS TUE

COMMISSARIAT D'EXPOSITION

Instantané d’une promotion

Cette exposition est conçue à partir d’oeuvres créées par quinze artistes, dans le cadre du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP) qui s’est tenu en juin dernier. Ce rite de passage académique constitue pour les éudiant·es de l’École Supérieure d’Art et de Design TALM-Tours, un achèvement transitoire aux airs de rêve-cauchemar. C’est un prélude à la vie d’artiste qui les attend au-delà des portes de l’école : riche de promesses et de déceptions, de tâtonnements et d’imprévus. Choeur hétéroclite réuni par l’expérience d’une formation et par d’autres fils plus ténus, ces tou󴟠 jeunes diplômé·es donnent ici à leurs productions l’occasion d’exister au-delà du secret des ateliers. Cet événement constitue le premier volet de « DEMAIN », dispositif de partenariat entre l’ESAD et le Château de Tours, qui tisse une conversation entre plusieurs générations d’artistes. Il offre une immersion dans les prémices de la création contemporaine tourangelle. L’exposition « Notre jeunesse », qui lui succédera, proposera quant à elle un regard sur la production plastique du côté professeur·es.

Une ville entre deux rives

La ville de Tours, qui s’étend à nos pieds, présente de nombreux visages dans cet accrochage. Figure locale d’un monde donné en partage, elle est le berceau des flâneries, des amours et des soucis, le chemin quotidien vers l’école et vers le travail. C’est l’une des choses subtiles et importantes qui réunit l’ensemble des artistes présent·es ici — habiter ou avoir habité là, quelques années durant. Avoir observé, récolté, oeuvré ici et avoir senti et pensé à même la ville. La déambulation est l’occasion d’une rencontre avec les figures stars de l’espace urbain, les laissé·es-pour-compte et les appartements anonymes — autant d’invites à saisir, de miroirs à franchir, pour se laisser raconter des histoires curieuses et ensorcelantes.

Une balade onirique

Afin de donner corps à tous les passages, les hybridations, la porosité des frontières et les monstres bizarres qui se cachent sous nos lits, l’exposition est conçue comme la traversée collective d’une nuit fantasmée — une veillée aux contes un peu macabre, un peu espiègle. Sculptures, peintures, photographies, installations, vidéos et performances y constituent les seuils de territoires intimes et fantastiques. Entre ombres et lumières, le banal devient étrange et l’imaginaire prend corps. L’identité se forme et se déforme tandis que se mêlent les désirs, les inquiétudes et les revendications d’une génération.

Le commissariat, la scénographie et le graphisme de cette exposition est assuré par le collectif de jeunes artistes « Bruit Contemporain » composé d’une professeure de philosophie et de cinq plasticien·nes, dont quatre ancien·nes élèves de l’ESAD TALM-Tours. Les typographies utilisées sont l󱤐 « PicNic » par Mariel Nils et l󱤐 « Amiamie » par Mirat Masson et al. Ces caractères post-binaires sont proposés sous licence libre par la collective Bye Bye Binary.

Crédit Photo: ©Aynkán Dropsy Giménez

C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue C'est le réveil qui nous tue